dimanche, octobre 23, 2005

Vie rurale 100%

Hier matin, marché aux bestiaux: les vaches meuglent et je découvre étonnée que le cochons peuvent crier très fort. Ils sont tenus en laisse jusqu’au moment de la vente où on leur attache les pattes et les met dans le camion. Les indigènes sont calmes malgré l’enjeu que représente pour eux le marché, jour de bénéfice du mois, fruit de dizaines et parfois de centaines d’allers-retours entre la cour intérieure de la maison et les champs environnants, heures passées au soleil à regarder les bètes se rassasier.

Suit une petite escapade en ville: marché artisanal dans lequel je déambule l’air distraite au milieu des objets jolis mais que je n’envisage pas encore d’açheter faute d’envisager le départ. Tentative de retrait á la banque, queue d’une demi-heure, inpatience, ma carte va-t-elle en fin ètre acceptée ?
- Madamesoille, vois désirez?
- Sacar dinero por favor
- Desolé, les machines sont fermées jusqu’á nouvel avis.

Lot de consolation: un peu de temps pour manger un llapingacho au marché, le plat traditionel à un dollar cinquante: tortillas, chorizo, quart d’avocat et salade servs avec jus de mùre... un délice!

Il fallait bien ça pour que j’aie la force de creuser la tranchée pour l’arrivée d’eau et semer l’alfalfa l’après midi à Chancahuan.

Pour me remettre de mes émotions et faute de beau temps, matinée commune au coin du feu á finir (puisqu’on m’a posé la question j’ai compté...) mon quatorzi`me livre en un moins et demi! Plus intense a été l’après-midi: ballade rapide en montée conséquente pour préparation des folies alpines de cette semaine...
Demain: minga de nouveau: rien de tel pour conserver á la fois la forme et le contact avec les locaux de san Francisco!