Petit album photo
Pas de grand commentaire aujourd'hui mais je profite de mon obligation de rester a Quito pour des questions administratives (ah, l'Amerique latine...) pour envoyer quelques images qui j'espére passeront mieux que de Quilla Pacari. (Quilla Pacari, c'est du quechua, cela signifie lune qui se léve. C'est le nom de l'association de femmes de la communauté oú je vis. La lune est l'élément féminin par excellence dans la culture indigéne...)
Voila pour commencer le beau Chimborazo, celui á qui je suis allée rendre visite un matin. Un des week ends á venir, nous monterons au premier refuge. Ce n'est pas difficile, il y a un chemin...
Et puis avec un peu de chance, quand l'acclimatation sera bonne, j'irai encore plus haut, mais ca, c'est un secret....
Voilá donc ma nouvelle maison: en bas et á gauche, se sont les locaux des femmes. Nous habitons au premier. La fenetre de gauche est celle de la cuisine, la piéce que je préfére. C'est un peu mon bureau, l'endroit oú je lis et écris tót le matin, petit moment de calme et de solitude.
Ca, c'est Calpi, dernier bastion civilisé (sans boite aux lettres mais accessible en bus) avant les communautés. De lá, je mets un peu moins d'une heure pour rentrer á la maison. Il y a une église démesurée construite il y a moins de 100 ans par les indigénes... battus au fouet et sous menace de la torture...
Regards de femmes dimanche dernier á la fëte des taurreaux...
Bon finalement, comme je peux écrire pendant qu'il charge, j'en profite. Je suis donc á Quito, dans la capitale. C'est vraiment une ville de contrastes. Les quartiers les plus pauvres, je ne les connaitrai pas, mes chers parents ayant assez de soucis comme ca! Mais déja entre le centre colonial trés beau architecturalement et le quartier commercial, il y a un choc. Il y a plusieurs modes de vie paralléles, les indigénes tentant tant bien que mal de survivre ici aprés avoir fui les campagnes qui ne suffisaient pas á nourrir tout le monde, tandis que les métisses vont á l'école plus longtemps, rëvent d'ascention sociale et d'une vie toute Américaine. Rëve que partagent aussi en partie les communautés indigénes sans bien savoir de quoi il s'agit: je n'ai jamais bu autant de Coca que depuis que je suis ici, c'est la cadeau supréme que l'on puisse faire en signe de bienvenue...
Un grand merci á ceux qui me laissent des messages, ca me fait toujours trés plaisir. Je ne reponds pas tout de suite á cause de la mauvaise connection lá haut mais les recois bien... du moins quand il y a de l'électricité... (c'est le cas 9 jours sur 10!)
A bientót, je m'en retourne á ma quéte d'enveloppes, timbres et autres choses (je n'ai pas tout compris..) nécessaires á la validation de mon visa! Un gros orage vient d'éclater, je n'avais pas vu la pluie depuis que j'étais ici. De quoi laver la ville d'un peu de pollution. J'espére juste que le ciel garde un peu de pluie pour les paysans qui l'attendent depuis avril et ne la réserve pas á la capitale....
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