samedi, septembre 24, 2005

immersion dans le monde indigène


Aujourd’hui, baptème communautaire. Me voilà au milieu de 25 femmes et 5 hommes pour prendre part au travail communautaire. Objectif de la journée : planter un champs de patates, faire une tonne de béton pour le sol du futur réfectoire, finir les murs du moulin et amener l’eau á la boulangerie. Je reviens juste et je suis « exhausted » comme disent les angalais. Pour faire simple, c’était à mi chemin enctre le goulag et le bonheur de vivre en communauté, de faire connaissance avec les indigène, d’^etre seule au milieu d’entre eux. Apparemment, ils n’ont jamais travaillé avec un blanc dans cette communauté de san José de Chancahuan.
Apres m’avoir dit de ne faire que regarder, comme par politesse, craignant de me fatiguer, ils ont finalement bien apprécié que je les aide á remplir les brouettes de caillase, á mélanger le ciment, les cailloux et l'eau pour faire le sol, à porter les lattes du futur parquet du réfectoire. C’´etait d’autant plus drôle que, persuadés que je ne comprenais pas quans ils ne parlaient pas lentement et distinctement á mon attention, ils disaient vraiment ce qu'ils pensaient. Or, si je m’exprime encore assez mal, comme ils ont tendance á dire trois fois les choses quand ils parlent, je finis pas comprendre le gros de l’histoire, vers trois heures, il y a eu un début de grève générale et un coup de mécontentement contre Pierrrick qui avait sollicité cette minga alors que les gens auraient préféré aller vendre leurs bètes au marché. Puis l’intérêt communautaire a repris le dessus et après une bonne colère, c’était reparti… Pour ma part, j’átais bien contente de voir la voiture de Pierrick passer par là pour aller donner la messe de 6 heures, ce qui m’évite l’heure de marche á pieds en montée pour rentrer… me laver et dormir !