jeudi, septembre 22, 2005

Après cinq jours au milieu du monde...


Bonjour a tous, chers visiteurs!

Je profite d’une journé assez calme pour donner quelques nouvelles. Il est huit heures ici, tríos heures de l’apres midi en France. Je suis debout depuis tríos heures. Je me leve vers cinq heures afin d’avoir un peu de temps pour lire ou écrire. J’aime bien travailler alors que le jour n’est pas encore levé et que je suis seule dans la cuisine...
Après un petit dejeuner composé de jus de melon, confiture carotte fruits de la passion et des differents pains que j’ai faits hier au four á gaz, je suis allée faire ma lessive sur la terrasse ensoleillée. Vue sur les champs alentours dans lesquels les femmes travaillent déja. Et me voila sur l’ordi, écoutant le concerto pour piano de Mendelssohn tout en écrivant. Ensuite, j’irai faire des essais de pains sucré, au lait, pain perdu... Puis je mettrai au propre le plan de la boulangerie. Nous avons pris les mesures hier soir avec Pierrick, chaque visite étant aussi un bon moyen de rendre mon visage un peu plus familier aux Indigènes. En plus, comme Pierrick est très respecté car d’un comportement admirable, á la fois dévoué et patient avec les Indiens, le fait d’ètre avec lui aide bien...
Ce soir, nous retournerons a san José, communauté de la boulangerie, afin de constater l’avancement des travaux et de mettre un peu la presión aux maÇons qui ont pris du retard et n’ont pas fini les murs alors que le moulin devrait arriver de manière imminente.
Si la conexión est bonne, je vais envoyer une photo de la boulangerie. Par la fenêtre de droite, il y a vue sur les Lamas et sur l’Eglise.
Je vais aussi tenter un cliché du Chimborazo, montagne fétiche et à la fois crainte des indigenes. Il y a un groupe de montagnard d’Alberville qui est passsé hier alors je les ai suivis á l’aube afin d’assister au lever du soleil sur ce beau sommet.
Et pour finir, si j’ai beaucoup de chance, un sourire local...
Les choses vont se corser quand je vais traveiller tous les jours dans la communauté très pauvre de San José sans être forcément bien acceptée dans un premier temps, mais pour l’instant, je savoure les joies de la découverte!
A bientôt

Stéphanie