dimanche, janvier 08, 2006

Il reste du pain sur la planche !



Voilà ma petite famille repartie, après d’inoubliables moments partagés, des nuits glaciales à la maison des volontaires à la randonnée amazonienne en passant par l’ascention au deuxième refuge du Chimborazo, passant ainsi tous ensemble la barre des 5 000 mètres.
Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, cette période familiale de découverte du pays a pris fin. Chacun est retourné à ses activités, l’un à la préparation du bac, l’autre aux marchés de glaces nordiques, l’une au Danois, l’autre à la gymnastique intensive. Pour ma part, il ne me reste plus que quatre mois avant de quitter la boulangerie. Petit bilan :

- La formation : J’ai formé à 50 pourcents trois personnes qui sont efficaces et motivées mais font encore de grosses erreures comme de partir une demi heure après avoir commencé la vente ou vendre même les pains trop cuits… ce qui n’est pas très bon pour la publicité.
Il reste trois personnes à recruter et former afin qu’à mon départ trois équipes de deux soient opérationelles.

- Les recettes : Le pain sucré (et ce qui en dérive, c’est à dire pains au chocolat, croissants…) et les sablés sont au point. Il reste à maximiser les rendements, car d’une même pâte il sort parfois 42 parfois 80 sablés… toujours vendus au même prix ! Il reste à mettre au point une bonne recette de pain complet et de pain blanc salé.

- La vente : pour ce qui est de la communauté, dès la prochaine réunion, l’approvisionnement en pain de la ville sera stopé, donc 500 personnes seront « automatiquement » clientes(c’est ce qu’on appelle de la concurrence monopolistique… si mes souvenirs de cours d’éco ne sont pas trop loins) . Ensuite, il faudrait aussi vendre à deux communautés proches qui sont demandeuses (mais comment ? A pieds il faudrait 4 heures de livraison mais comme le chiffre d’affaire quotidien n’a encore jamais dépassé les 15 dollars, la mobylette n’est peut-être pas pour tout de suite...)
Enfin, comme le pain est vendu 5 centimes dans les communautés, le bénéfice est pratiquement nul, il faudrait donc vendre en ville. Une possibilité serait de perfectionner les sablés et les faire vendre aux écoliers qui se rendent de toute manière chaque jour sur place.

Voilà pour les conclusions... place à l'action!

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Hello ma belle!

Tous mes voeux pour cette nouvelle année... Je souhaite que tu mènes ce projet à bien et que tous les suivants soient aussi fructifiants...

Je viens aussi de rentrer d'Amérique Latine (ou dans mon cas je crois qu'on doit dire Amérique "Centrale"...). C'était si beau et agréable... je pense que tu as bien du profiter de ta famille de la même façon que j'ai vécu un séjour inoubliable avec mon homme ;-)...

Merci de toutes ces nouvelles qui font toujours bien plaisir à lire.

Je t'embrasse bien fort.

Charlotte

1:08 PM  

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