lundi, novembre 21, 2005

Mes futures boulangères

Après deux fois trois jours de formation, 32 élèves en tout, j'ai commencé hier avec 2 de mes élèves sélectionnées, ce qui m'a permis de passer plus de temps à expliquer comment on fait le pain et comment on tient la comparabilité de manière quotidienne (si, si !) plutôt que de la discipline comme j’avais fait pas mal les trois derniers jours. Il y avait Carmen, Femme de 32 ans aux traits burinés, parlant surtout Quichua mais pleine de bonne volonté, d'application, et responsable (les Indigènes ont du mal, fruit de leutr Histoire, à se sentir prets à endosser des responsabilités... surtout en présence d'un "blanc"...). La deuxième élève était une adolecsente de 16 ans, Marivel mais qui se fait appeler Jenny car elle n'aime pas son nom (histoire de me simplifier les choses!), elle est efficace, pleine de bonne humeur et me sert d'interprète avec Carmen quand l'espagnol (le sien ou le mien d0ailleurs...) ne passe pas!

Pas de photos pour l’instant de mon travail, je n’ose pas encore installer ce rapport là, même si c’est généralement pas mal vu, surtout avec le numérique, ils peuvent voir le résultat.

Nous avons fait nos premiers pains complets réussis, des croissants sucrés et salés, et surtout, notre spécialité, les petits pains au sucre de canne. On peut en vendre jusqu’à 50 en une heure (mais on ne vend qu’une heure pas jours, c’est généralement suffisant, ici tout le monde passe acheter son pain en retrant des champs, à la tombée de la nuit, entre 18 et 19h). 150 pains vendus hier, 12, 37 dollars de chiffre d'affaire, une bonne journée!

Bien fatiguée pas ce travail physique et le retour à pieds en plein soleil (ce n'est pas moi qui ai vendu hier soir, j'ai juste fait le pain le matin, il faut tout de même six heures... et deux heures trente demarche pour l'aller-retour), j'ai fini l'après midi (pensée positive pour mon lectorat européen qui entre inexorablement dans l'hiver...) avec Benjamin Constant, dans mon duvet, sur la terrasse au soleil!